samedi 18 août 2012

NOUVEAUTE!

Une nouveauté à lire absolument
Un livre pour comprendre et agir


 Les plus riches accumulent aujourd’hui des millions d’euros tandis que des millions d’Européens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Comment se fait-il que l’argent, conçu pour faciliter les échanges de biens et qui était donc créateur de lien social, soit devenu le symbole universel de la réussite personnelle ? Voire la valeur suprême de l’existence au-delà de préceptes des religions et du respect des droits fondamentaux garantis par les législations. Comment en est-on arrivé là ? Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, auteurs à succès et spécialistes des grandes fortunes, montrent que l’argent a été dévoyé de sa fonction initiale pour devenir une arme au service des nantis. La virtualisation de la monnaie, la dérégulation des marchés, les arrangements entre financiers et politiques, l’exil fiscal et le dumping social sont autant de stratégies dans l’impressionnante panoplie des oligarques qui leur permet de conserver et de consolider leurs privilèges exorbitants Émaillant leurs analyses d’exemples et de propositions concrètes, ils suggèrent de revenir de toute urgence à un encadrement plus strict de l’argent, afin qu’il redevienne ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : un bien public.

Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, sociologues, anciens directeurs de recherche au CNRS, sont des spécialistes des grandes fortunes françaises. Leur dernier ouvrage, Le Président des riches (La Découverte), a fait événement. Ils sont aussi connus pour Voyage en grande bourgeoisie (PUF, 1997, rééd. 2005) et Les Ghettos du Gotha (Payot, 2009).

Régis Meyran est journaliste et anthropologue. Il collabore depuis plusieurs années aux revues Sciences Humaines et Pour la Science.




jeudi 16 août 2012

Marathon des mots 2011

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Ils sont venus à la librairie de la Renaissance:
Elias SANBAR ,  
Joumana HADDAD,
Hyam YARED, 
Khaled KHALIFA,  
Farouk MARDAM BEY,
 Boualem SANSAL,  
Hélé BEJI
Kamal BEN HAMEDA,
Saïd BENJELLOUN

L’emploi c’est en librairie !

Face à la déferlante médiatique autour de l'implantation d'une troisième plate-forme d'Amazon en Bourgogne, le Syndicat de la librairie française tient à rappeler quelques données : Face aux 150 à 250 emplois permanents réellement créés par Amazon, la vente de livres génère en France plus de 20 000 emplois dont 14 000 dans les seules librairies indépendantes À proportions égales, la librairie indépendante représente une activité qui génère deux fois plus d'emplois que dans les grandes surfaces culturelles, trois fois plus que dans la grande distribution et, selon les chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, 18 fois plus que dans le secteur de la vente en ligne ! La librairie est un commerce humain qui mise sur des femmes et des hommes qui aiment les livres, les défendent et les connaissent comme ils connaissent leurs clients « en chair et en os » pour l'ouverture de sa plate-forme, Amazon a bénéficié d'aides publiques conséquentes alors qu'un rapport sur « l'impact du développement d'Internet sur les finances de l'Etat », disponible sur le site du Sénat, confirme qu'Amazon, en rapatriant l'essentiel de son chiffre d'affaires au Luxembourg (905 M€ sur 930 M€) échappe pratiquement totalement à l'impôt en France. Il s'agit d'une concurrence déloyale au détriment des commerces indépendants et de proximité qui génèrent bien plus d'emplois tout en s'acquittant de leurs obligations légales. Acheter en librairie, c'est la meilleure façon de soutenir localement l'emploi, l'économie et la culture. (COMMUNIQUE DU SYNDICAT DE LA LIBRAIRIE FRANCAISE)
 Nouveau! La librairie de la Renaissance a un site:

 http://www.librairie-renaissance.fr/

Bonjour,

Rendez-vous sur le site de vente en ligne de la librairie de la Renaissance.
Nous sommes heureux de pouvoir offrir ce nouveau service à tous nos amis clients et lecteurs.
Grâce à l'outil de recherche vous pourrez choisir parmi un million de références.
Pour faciliter vos choix vous trouverez des sélections thématiques et nos coups de cœur.
Il y a une différence entre notre site et les sites qui proposent,outre des livres, des balais à gazon, des GPS ou des pinces à friser et où dans d'immenses halls des robots préparent les commandes au détriment des emplois.
Savez-vous que la librairie indépendante génère 18 fois plus d'emplois que le secteur de la vente en ligne ?

Chez nous, derrière l'écran il y a un(e) libraire pour s'occuper de votre commande avec la même qualité de service que celle que nous offrons au magasin.La librairie indépendante est un commerce humain qui a besoin de lecteurs-clients-citoyens.
Vous pouvez aussi nous écrire, nous demander un conseil, nous faire des suggestions ou des critiques...
Merci de votre confiance. 
Roselyne Gutierrez

Le livre produit de première et d’urgente nécessité !


Toulouse le 2 avril 2012


Ce lundi, la TVA sur le livre est passée de 5,5 à 7 %. Une mesure injuste et inefficace, à contre-courant d’une démarche qui devrait faire du livre un élément essentiel de toute politique culturelle. Venant d’un président qui s’illustra en balayant d’un revers du menton la Princesse de Clèves – considéré comme le premier roman moderne de notre littérature – plus rien n’étonne… Mesure injuste pénalisant lecteurs et bibliothèques, qui devront payer les livres plus cher, à cause d’une hausse mécanique pratiquée par les éditeurs, supérieure au + 1,5 % annoncé. Mesure injuste pour les libraires qui se voient imposer le réétiquetage de dizaines de milliers de livres et une dépréciation du stock des ouvrages de leur fonds de 1,5 %. Cette charge financière supplémentaire – supportée essentiellement par les librairies indépendantes dont la spécificité est d’avoir un fonds important – s’ajoute à la concurrence des sites de vente en ligne basés au Luxembourg qui, eux, sont taxés à 3 % au lieu de 7 %. Mesure inefficace, car elle n’aura que très peu d’effet sur le déficit abyssal qu’elle est censée combler. Il faut s’attaquer à l’inégalité qui perdure devant l’accès au livre et à la lecture et qui est un des premiers facteurs de la reproduction de l’inégalité sociale. Le livre est au croisement de toutes les activités humaines. Il est au coeur de la construction des individus, de leur imaginaire, de leur formation, de la transmission des connaissances et de la découverte des autres. Le livre doit être considéré comme un produit de première et d’urgente nécessité, dont il faut faciliter de manière audacieuse l’accès au plus grand nombre. La suppression de la TVA, à ce titre-là, pourrait être une des pistes, sachant que 21 pays au monde ont exempté l’édition de toutes les taxes. Ne serait-il pas possible de taxer davantage les produits de luxe, un secteur qui ne connaît pas la crise et qui accumule de fantastiques profits ? La loi d’août 1981 sur le prix unique du livre permet à la France d’être l’un des rares pays au monde à disposer d’un réseau de 3 000 librairies indépendantes, qui participe de l’exception culturelle française. Mais cette économie de la librairie est gravement menacée. Nous ne mesurons pas assez combien ce qui est aujourd’hui encore un atout contre la standardisation culturelle et la pensée unique peut disparaître au profit des marchands, des chaînes dites culturelles, des grandes surfaces et des commerces franchisés. Voulons-nous un monde uniformisé et aseptisé ou voulons-nous un monde ouvert sur la création, l’inventivité, la diversité des livres et des idées ? Tel est l’enjeu : il ne s’agit pas de sauver un « commerce de détail » mais la « bibliodiversité ». Les librairies sont les lieux qui font souvent la vitalité culturelle et sociale des villes, des lieux d’échange, de vie, de relation humaine autour des livres. Sans la librairie indépendante, ses découvertes et ses conseils, ses prises de risques, combien de textes exigeants, d’oeuvres nouvelles, d’auteurs, d’éditeurs n’auraient pu rencontrer leur public ? Cette qualité a un coût : la librairie génère proportionnellement deux fois plus d’emplois que les grandes surfaces dites culturelles, trois fois plus que la grande distribution et quatorze fois plus que le commerce électronique. Avec une rentabilité net divisée par trois en moins de dix ans pour s’établir aujourd’hui à 0,3 % du chiffre d’affaires, la librairie est le secteur le moins rentable de tous les commerces. Chacun peut comprendre que les dégâts collatéraux provoqués par la hausse de la TVA peuvent conduire, dans les mois qui viennent, à la disparition de nombreuses librairies. Des mesures urgentes s’imposent. En privilégiant la librairie indépendante, le lecteur citoyen participe à la défense de la diversité culturelle et à l’émergence d’une société qui place l’humain d’abord.

Roselyne GUTIERREZ, Émile OCHANDO, librairie de la Renaissance Toulouse

Tribune libre publiée dans l'Humanité du 6 avril 2012

Après l’incendie des locaux de Charlie Hebdo, l’annonce de l’augmentation de la TVA à 7% sur les livres, d’autres dangers nous guettent ici.

    Culture en danger ! La même semaine à Toulouse : trois faits significatifs qui ne peuvent qu’interroger :

1.     Le fond documentaire de la bibliothèque du Théâtre de la Digue est mis en vente aux enchères publiques le 29 novembre prochain.
(
Suite à la dissolution de l’ATMP, association dirigeant le théâtre, prononcée par son Conseil d’Administration composé d’élus des deux collectivités du Conseil Régional Midi-Pyrénées et de la Mairie de Toulouse en juin dernier. Les biens et les meubles de l’association ont été mis en liquidation y compris l’intégralité du fond documentaire de sa bibliothèque consacrée au théâtre. Il s’agit de plus de 20 000 ouvrages et documents consacrés au théâtre, dont certains ne sont plus édités.)

2.    Des intégristes catholiques liés à l’extrême droite demandent l’interdiction de la pièce « Golgota Picnic » de Rodrigo Garcia jouée au théâtre Garonne, et organisent des manifestations contre la liberté de création et d’expression.

3.    La librairie CASTELA, librairie indépendante et historique de Toulouse va fermer, elle sera remplacée par un opérateur téléphonique, une banque ou une chaine de vêtements...


Nous ne pouvons pas laisser faire et nous vous appelons à participer aux différentes manifestations de soutien.

La participation aux initiatives organisées par la librairie de la RENAISSANCE est aussi une manière d’agir et de soutenir notre travail de librairie indépendante.
Amitiés
L’équipe des libraires de la Renaissance 18 novembre 2011

Retrouvez nos sélections de livres de la rentrée littéraire sur notre site: